Après nous être présentés, nous avons étudié l’art et la
manière d’effectuer un herbier, et avons acquis les bases pour la confection de
notre propre herbier des 50 plantes que nous choisirons et étudierons sur les
trois ans.
A la suite de cela, nous sommes rentrés dans le vif du sujet
avec un des thèmes les plus denses qui nous sera donné de découvrir, mais dont
les bases nous permettront de parler un langage commun pour définir et
identifier les plantes : LA TERMINOLOGIE BOTANIQUE ! (vocabulaire
spécifique aux caractéristiques des plantes).
Entre pétioles ailés, feuilles cunéiformes à nervations
réticulées, fleurs zygomorphes et autres gynécées, nous avons pu d’une part
effleurer la foultitude de noms bizarres que les scientifiques ont dégoté pour
décrire les plantes avec précision et éviter les confusions ; d’autre part
nous rendre compte à quel point il est utopique de penser que la Nature, dans
son extrême complexité, soit 100% codifiable. On ne peut pas tout « ranger
dans des petites cases ».
Nous avons aussi abordé, de manière tout à fait atypique,
les fruits (= ovaire arrivé à maturité). Si bien que nous savons maintenant que
la fraise n’est pas un fruit strico sensu,
pas plus que le haricot vert n’est un légume ! Rappel des cours de
biologie du collège : une fleur, pour peu qu’elle ne soit pas stérile (et
donc qu’elle contienne un ovaire), donnera un fruit ! Notre haricot
est donc un fruit -une gousse pour être précis-. Et la fraise alors ? Elle
est en fait un faux-fruit : c’est le réceptacle de la fleur qui devient
charnu. Les petits « pépins » sur la fraise (ceux qui restent entre
les dents) sont les vrais fruits -des akènes précisément-.
Bref, la diversité ne manque pas, l’étude des fruits est
même une spécialisation à part entière de la botanique, c’est dire !
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