mardi 9 octobre 2012

Zygomorphe et compagnie


Après nous être présentés, nous avons étudié l’art et la manière d’effectuer un herbier, et avons acquis les bases pour la confection de notre propre herbier des 50 plantes que nous choisirons et étudierons sur les trois ans.

A la suite de cela, nous sommes rentrés dans le vif du sujet avec un des thèmes les plus denses qui nous sera donné de découvrir, mais dont les bases nous permettront de parler un langage commun pour définir et identifier les plantes : LA TERMINOLOGIE BOTANIQUE ! (vocabulaire spécifique aux caractéristiques des plantes).

Entre pétioles ailés, feuilles cunéiformes à nervations réticulées, fleurs zygomorphes et autres gynécées, nous avons pu d’une part effleurer la foultitude de noms bizarres que les scientifiques ont dégoté pour décrire les plantes avec précision et éviter les confusions ; d’autre part nous rendre compte à quel point il est utopique de penser que la Nature, dans son extrême complexité, soit 100% codifiable. On ne peut pas tout « ranger dans des petites cases ».

Nous avons aussi abordé, de manière tout à fait atypique, les fruits (= ovaire arrivé à maturité). Si bien que nous savons maintenant que la fraise n’est pas un fruit strico sensu, pas plus que le haricot vert n’est un légume ! Rappel des cours de biologie du collège : une fleur, pour peu qu’elle ne soit pas stérile (et donc qu’elle contienne un ovaire), donnera un fruit ! Notre haricot est donc un fruit -une gousse pour être précis-. Et la fraise alors ? Elle est en fait un faux-fruit : c’est le réceptacle de la fleur qui devient charnu. Les petits « pépins » sur la fraise (ceux qui restent entre les dents) sont les vrais fruits -des akènes précisément-.
Bref, la diversité ne manque pas, l’étude des fruits est même une spécialisation à part entière de la botanique, c’est dire !

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